lundi 30 octobre 2017

Lambaréné ou l'histoire d'un homme...

 
"Le bonheur est la seule chose qui double lorsqu'il est partagé ." Albert Schweitzer.
 
C'est la raison pour laquelle samedi 28 octobre nous sommes partis de Libreville à 5h30 à 7 4*4, 14 adultes, 14 enfants direction Lambaéné.
237 km vers le sud du pays qui doivent se faire en 3-4 heures, nous avons mis 6h !!!!
La faute à qui? Un peu les pipis des uns et des autres, beaucoup la pluie, mais surtout une route qui sur les 80 premiers km était ...DEFONCEE, FRACASSEE, voire inexistante, sans parler de la conduite disciplinée des gabonais et des 2 camoins couchés sur la route...  !!! Enfin cela nous construit des souvenirs qui dés ce matin lundi nous font beaucoup rire!!! Et heureusement les 160 derniers km se passent sur une route bitumée à souhait bordée de paysages équatoriaux très agréables.









 
Nous sommes arrivés à Lambaréné vers 11h15 pour vivre une journée chargée d'histoire, celle d'un homme, Albert Schweitzer, né le14 janvier1965 à Kaysersberg et mort le 4 septembre1965 à Lambaréné  médecin, pasteur et théologien protestant , philosophe et musicien alsacien .
L'hôpital qu'il développe dans la forêt équatoriale au bord de l'Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. En 1952, l'attribution du prix Nobel de la paix lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable.
Personnage marquant du XXe siècle, « homme universel », il est en même temps une figure emblématique de l'Alsace, de la théologie libérale ou des admirateurs de Jean-Sébastien Bach. On voit parfois en lui un précurseur de l'action humanitaire, de l'écologie, de l'antispécisme et du désarmement nucléaire.
La notion de « respect de la vie »  et son indignation devant la souffrance sont au cœur de la démarche d'Albert Schweitzer, qui s'est voulu « un homme au service d'autres hommes », tourné vers l'action.
Avant de commencer la visite de l'hôpital du Dr Schweitzer notre pique nique prévu dans le parc au niveau de la zone historique du site c'est finalement déroulé dans le réfectoire de ce dernier, pluie battante oblige.


 







 
La pluie cessant nous  sommes ensuite partis pour une promenade digestive au bord de l'Ogoué autour de nos chambres du week end dans les anciens bâtiments du personnel paramédical de l'époque.
le réfectoire

les 2 bâtiments des infirmières aujourd'hui chambres d'hôtes



bâtiment musée autrefois appartement de Mr et Me Schweitzer

 







 
 
Et enfin nous nous sommes immergés dans le passé en visitant l'hôpital fondé par Albert et son épouse au début du siècle dernier . Il faut noter que l'activité hospitalière n' a cessé qu'en 1980...Depuis un hôpital plus "moderne" construit plus au nord sur le même site poursuit l'action du grand docteur Schweitzer.
A gauche les services medico-techniques soit le -1 de l'HIA Ste Anne et à droite les chambres des malades regroupés par ethnies pour facilités les problèmes de traductions.
 

la stérilisation, vous voyez les 2 cheminées qui chauffaient pour stériliser le matériel!!!!
 

La salle d'injections et des prélèvements sanguins
 

Les "consults"
 





la pharmacie
 


le bloc opératoire....en activité encore en 1980...hum hum!!!!
 

le cabinet dentaire
 
le secrétariat avec Lise et Julie qui n'en reviennent pas! LOL
 




le laboratoire sachant que sa fille Rhena etait laborantine et son épouse infirmière
 
 
 
la salle d'accouchement et la nurserie
 


la radiologie!!!
 
l'identitovigilance était déjà au cœur des priorités hospitalières!
 
 
 


 



les appartements de Mr et Me Schweitzer avec la chambre de Me, le bureau du doc, son piano car très grand musicien, sa chambre et les clefs de l'hôpital....
 
Notre merveilleuse équipe, en espérant, du moins pour les plus grands qu'ils retiendront l'importance de l'action de cet homme qui a consacré la plus grande partie de sa vie  au Gabon et surtout aux gabonais!!!!
 
 
 
Il règne dans cet hôpital une ambiance particulière, et avec beaucoup d'émotion nous pouvons imaginer facilement les scènes souvent difficiles mais parfois heureuses qui ont du s'y dérouler.
 
 

 
Après ce moment culturel de notre journée, nous sommes allés rendre visite à d'autres familles militaires du camp qui eux logeaient à l'Ogoué Palace (enfin palace que de nom mais un standing supérieur à nos chambres d'hôtes), là je me suis faite dévorer par les moustiques. Puis après un bon dîner préparé par nos hôtes nous avons rejoint nos chambres simples mais confortables pour une nuit bien méritée!!!

 
Tristan qui dormait dans "la chambres des ados" :"tu as vu maman il n'y pas de vitres aux fenêtres!!!"
He oui juste une petite moustiquaire nous séparait de cette nature sauvage gabonaise très animée la nuit....
Je me surpasse!!!!!
 
 
RIP Albert!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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